Don Quichotte et l'inaccessible étoile, la formidable épopée.

Le Mont Fuji Yama est un de nos héros dans une de nos séquences très japonaise : il fallait évoquer les guerriers et guerrières japonais, mais aussi les fleurs de Lotus...
Une chose faite.
Chorégraphie Don Quichotte :
D’après l’épopée du même nom de Cervantès.

Personnages : Don Quijote.
Grand sec, l’air un peu perdu.

Sancho Pança : Petit, plutôt trapu, il porte une échelle sur les épaules tandis que Don Quijote a une lance dans la main.
Ici Sancho Pança est une femme car la chorégraphie explore les rapports entre féminin et masculin.

Décor : un moulin à vent, au loin. Figuré par quatre balais fixés ensemble sur un dôme en carton cylindrique.

Don Quijote et Sancho Pança avancent ensemble vers leur mission. Celle de Don Quijote est d’accomplir une mission soi disant « divine » ce dernier est un peu illuminé et perdu, celle de Sancho Pança est d’accompagner Don Quijote dans son périple et de le guider ainsi que de l’aider à trouver sa voie.


Don Quijote est dan le devoir être, la fuite éperdue vers la recherche de soi et Dieu le Père dont il espère une absolution.


Sancho Pança (elle), est son accompagnatrice : Dans le rêve éveillé de Don Quijote, elle est sa servante, présente sur terre uniquement pour l’aider à veiller aux tâches du quotidien pendant que qui continue sa quête plus importante de Dieu (substitut du Père tout puissant).
La lance est phallique; elle est l’arme que brandit Don Quijote, « seigneur de ces lieux »

La pièce chorégraphique tend à montrer comment les rapports féminin-masculin peuvent évoluer et se combiner être eux afin que l’on passe d’une omnipotence de la figure du Père à celle plus éveillée et plus évoluée d’une « humanité ». Tout le jeu entre les deux danseurs de la pièce consiste à « tendre vers cet objectif ».

Sancho Pança marche au début souvent derrière Don Quijote comme pour mieux mettre en valeur sa feinte passivité devant l’intelligence du seigneur.
Elle porte une échelle. Cette échelle, c’est l’échelle de Jacob qi permet selon Platon d’accéder à la contemplation pour quelques rares élus. Mais l but de Sancho Pança est de donner à tout le monde cette faculté grâce à cette échelle. Tout le jeu avec l’échelle consiste à laisser entrevoir la possibilité pour Don Quijote d’y monter lui aussi. Le jeu des danseurs doit s’accorder à un différents moments de rapièce, à inciter subtilement Sancho Pança la possibilité de monter sur l’échelle.
Pr exemple, Sancho Pança va à un moment frotter les carreaux des vitres du haut de l’échelle pendant que Don Quijote s’arrête (une halte pendant le périple) en la regardant. C que Don Quijote prend pour un attribut de serviteur est en fait une formelle sagesse que Sancho Pança va s’efforcer de faire acquérir à son congénère pour qu’il finisse par le comprendre.

Don Quijote s’admire dans la contemplation des objets présents sur terre. Il contemple un moulin à vent et effectue une danse qui le montre en train d’essayer de parler à des divinités illusoires, Sancho Pança l’arrête et cherche à l’inciter à continuer la marcheur li montrer l’inanité de sa quête.

Autre élément à contempler : le mont Ventoux : en photographie sur scène…une chorégraphie à inventer…

Mettre des extraits de Plutarque.  et Sénèque. A partir des phrases de Plutarque, s’inspirer des mots pour faire une danse. De Démosthène aussi.

Découpage de la pièce :
0. Voix Off Sancho Pança tout seul avec son échelle : « il ne savait pas quoi faire de cette échelle, il la portait, tout au long de leur périple, sans queue ni tête ».
Sancho Pança (musique) pose l’échelle contre un mur et se lamente, jeu avec l’échelle, (montrer qu’on ne sait pas quoi faire de cette échelle), il l’apporte, la pose contre le mur, la repose par terre. Jeu chorégraphique avec l’échelle. Puis Don Quijote arrive, spectral,  avec sa lance qu’il pose par terre.
1. Assis dos à dos, puis se relèvent face contre face, paume des mains (voir ex Nihilo). Danse à chorégraphie, de manière tes explicite, le masculin prend le dessus sur le féminin l’écrase presque, il s’agit de bien mettre en évidence tout au long de la pièce les différences de postures des corps, de mouvements attitudes ou d’intentions entre masculin et féminin, comme l’explique Pierre Bourdieu dans « la domination masculine). Il y a un déséquilibre qui doit apparaître. A chercher. Voir aussi dans les sculptures de Rodin. C’est la phase 1 de la danse.
Voix Off : « elle, femme , maternelle, protectrice dans l’amour et la volonté de bien faire », lui homme se cherchant encore, investi d’une mission, sans savoir vraiment vers quel but se diriger mais voulant combattre. Un jeu de Don Quijote avec sa lance, instrument de pouvoir à la fois arme et sceptre. SE bat contre un carré les murs de l’est, de l’ouest, du sud et du nord du Général Aset (Vieille Charité).
2. Avancée des deux compagnons.
3. Arrêt 1 : le moulin à vent.  Le délire de Don Quijote, jeu avec la lance, celui ci veut combattre des armées pour mieux trouver Dieu (musique adéquate), Sancho Pança pose l’échelle
4. Redépart, Sancho Pança est plus à côté de Don Quijote dans la marche, celui ci ne se méfie pas.
5. Episode des vitres 1. Sancho Pança monte à l’échelle, fait son ménage, redescend. Fait une danse.
6. Remarche, , Sancho Pança après sa danse part en courant avec l’échelle qu’il a reprise en main, Don Quijote lui court après comme pour lui la piquer.
7. Arrêt 2. Don Quijote s’extasie devant le mont Fuji Yama, Voix off : ce fut une révélation, Démosthène, lui même s’en prenant aux Dieux et aux Rois, et à leurs vanités, lui même encore plus dictateur que le plus sombre des dictateurs ».
Sancho Pança s’assied pendant ce temps là (danse au sol), puis se lève prend l’échelle et montre à Don Quijote que l’on put monter en haut du mont Fuji Yama. Il veut montrer que son arme à lui (l’échelle) permet de gravir des montagnes (ce que ne permet pas une lance).
Ici commence la phase 2 de la danse où Sancho Pança d’abord puis Don Quijote remédient aux défauts de ours postures et gestuelles, ainsi qu’attitudes corporelles trop marquées par rapporta genre qu’ils représentent Ils arriveront à effectuer chacun (et ensemble), une danse d’êtres humains c’est à dire non marquées par leur position sociale liée à leur genre.
7. Sancho Pança redescend et offre galamment l’échelle à Don Quijote. Ce dernier essaye de monter à l’échelle d’abord avec difficulté puis il finit par arriver en haut. Il est content, redescends et effectue la même danse que Sancho Pança descendant du lavage de vitres. Pendant que Don Quijote st en haut, Sancho Pança danse (mouvements de liberté), quand Don Quijote redescend il l’accompagne.
8. Remarche, Cette fois, la substitution s’est faite, Don Quijote tient l’échelle et Sancho Pança la lance pour faire la guerre.Ils avancent côte à côte.
9. Don Quijote et Sancho Pança, posent l’échelle et la lance par terre. Ils ‘en ont plus besoin. Ils dansent en toute harmonie (principe masculin et féminin).
( Re Dos à dos assis, face à face debout, paume des mains, comme au début (voir ex Nihilo), puis voir chorégraphie à faire).
Fin : assis face contre face : façon Brancusi (le Baiser).

‘Voix OFF :  (fin) : elle ne savait pas quoi faire de cette échelle. Elle la portait, elle l’encombrait lors de ce périple fou sans début ni fin.
Ils ont compris que sans l’échelle qui permet de voir plus loin les guerres sont inutiles.

A explorer : chansons Zucchero, Jacques Brel, l’homme de la Manche, Lui : habit de Torero, elle en rouge.
Idée du voile noir, à porter puis mettre en boule, à latin, une couverture pour s’asseoir ensemble.


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