Résidence...
Don Quijote ou l’inaccessible étoile est la toute première création de la Compagnie du Lilas Blanc, association de danse et de création chorégraphique créée par Noura Mebtouche et Daniel Piovanacci.
« Nous nous sommes rencontrés à un stage de danse à la maison Klap à Marseille, et nous devions ensemble simuler le vent… »…
J’ai tout de suite su que Daniel était le Don Quijote que j’avais imaginé pour ma pièce chorégraphique « Don Quijote ou l’inaccessible étoile ».
Celle-ci avait été imaginée, elle est devenue réalité. Un beau jour nous avons pris notre courage à deux mains et sommes allés à la Friche Belle de Mai, à Marseille, esquisser les premiers pas.
Je me rappelle, c’était sur l’entrée du Don Quichotte de Minkus.
Petit à petit, la création s’est enrichie de nos coopération mutuelles, et de nos idées.
Le résultat est une pièce chorégraphique de 83 minutes au total. Nous nous sommes rendus compte de l’énormité du travail, la danse ne s’improvise pas, il ne faut pas uniquement faire preuve d’imagination mais surtout de beaucoup de travail en répétitions, et parfois cela est dur car c’est très physique, d’autant plus que, faute de salle nous répétions dehors, même l’hiver et il fait froid…
Petit à petit, j’apprend à monter une pièce chorégraphique cela fait deux ans que l’on travaille dessus, les séquences s’enchainent, certaines séquences ne sont pas encore créées mais au stade de la maturation intellectuelle, d’autres ont fait l’objet d’un travail chorégraphique grossier et premier avant de passer plus tard, à l’affinage, mais je sais où je vais et c’est l’essentiel.
La partie la plus travaillée est aussi la plus dur en travail physique, mais surtout en émotion, c’est la partie qui se danse sur le quatuor n°8 de Dimitri Chostakovitch.
Elle dure 22 minutes 4 secondes et vous pouvez la voir en partie sur internet en cliquant sur le lien de notre blog, contenu dans la partie consacrée au quatuor. Celle ci a été très travaillée déjà en deux ans, elle essaye de faire passer un message intense, sur la nécessité du pardon, après avoir affronté la cruauté.
C’est dur mais c’est un morceau intense et très spirituel que j’ai envie de partager avec d’autres. L’association qui me donnerait l’opportunité de travailler cette pièce encore davantage en salle, en résidence, afin de pouvoir ensuite la produire en public me ferait, nous ferait, un beau cadeau…
C’est pourquoi nous présentons notre candidature ici, pour 2020 pour une résidence quelle quelle soit, afin de travailler davantage ce morceau de 22 minutes et peut être d’autre séquences, dans le but d’avoir terminé notre enchainement de 83 minutes pour 2022.
En dehors de la résidence, nous avons aussi bien sûr, envie d’une programmation car le partage avec le public est la chose rêvée, de chacun…
La pièce est très saccadée, riche en émotions créées par la musique que nous avons essayer de restituer par la danse.
Nous leur avons donné corps.
La mise en scène est très simple : un écran blanc géant face au public, une sono pour la musique et un carré de sept mètres sur sept sur lequel nous évoluons.
Il faut se rencontrer pour se regarder, pour s’écouter, pour se comprendre, pour se connaître, et nous marcherons ensemble.
Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry
Noura Mebtouche.
blanclilas.blogspot.com
Nous proposons dans le cadre d’une résidence, d’une représentation ou les deux des séances de travail avec un public scolaire ou tous publics sur les thèmes du traumatisme et du pardon. Bien entendu par la danse, mais aussi par la parole.
Cet été nous présentons nos 23 minutes de ce spectacle en plein air, au festival d’Aurillac, qui a lieu du 20 au 24 août, tous les soirs de 22h15 à 22h45 à l’intersection de la rue de la Coste et de la rue de Noailles.
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