Galerie du Temps.
"La beauté du geste".
Dans les Temps.
"Avec le temps, vas, tout s'en va...et revient..."
L'association Lilas Blanc est une association s'est donné pour objectifs la création chorégraphique et la recherche sur le mouvement.
J'aimerai en tant que danseuse de cette association présenter les formes chorégraphiques que j'ai créées et travaillées dans le cadre de la préparation d'une création chorégraphique nommée "Don Quichotte ou l'inaccessible étoile" au milieu de statues.
Plus précisément, il s'agit pour moi de restituer certaines des intentions puis postures et gestes avec enchaînements que j'ai choisi sur le thème de la révolution à travers trois chansons qui restituent à la fois l'éveil d'un individu sur le plan individuel et celui d'une société sur le plan collectif.
Car le Temps, celui de la Galerie est celui de la révolution (des planètes, de la terre autour du soleil, des cycles de civilisation, de la vie d'un papillon).
Voici les trois parties de mon intervention en dix minutes
1. Phase 1. Danseuse allongé sur le sol s'éveillant doucement au rythme de la musique puis se levant et évoluant au sein de la galerie, dans l'endroit désigné à cet effet. C'est le temps de l'introspective et du recueillement. Sur Georges Brassens, le Temps. C’est le temps de l’Eveil.
2. Phase 2. Le danseur devient plus rapide, ses gestes plus affirmés et saccadés mais néanmoins dotés d'intentions manifestes et conscientes. La danseuse est tiraillée entre son moi conscient et un inconscient collectif qui parfois la dépasse. C'est le Temps de la Révolution. Sur "Le Temps des cerises"chanté par une femme. C’est le temps de la prise de conscience et de la lutte.
3. Phase 3. La danseuse jouit des bienfaits accordés par la Révolution sociale et son avénement vers la civilisation et la modernité. Un nouveau cycle reprend sur le plan collectif et individuel. A trop vouloir profiter du bon Temps, on finit par retomber en léthargie. La chorégraphie se termine ici avec un danseur en position initiale : au début de la séquence : allongé sur le sol, pour mieux figurer la fin d'un cycle et le début d'un nouveau. C’est le temps de l’instant présent. Avec « Messe pour le Temps » présent de Henry Colombier.
La présence des oeuvres d'art figure la civilisation autour desquelles le danseur tourne dans la mesure du possible pour rejoindre la civilisation.
L'attente et l'intention du corps sont parfois tournés vers une forme d'allégresse, parfois une forme de désespoir devant l'impossibilité d'atteindre le bonheur et la sérénité tant attendus...
La richesse des oeuvres rencontrées ne suffisent pas à combler "l'attente".
Dans une autre dimension differente elle aussi, explorée dans ce projet mais a titre personnel pour Lilas blanc, la répétition sinon de l'enchainement en entier, mais des intentions, et gestes de la chorégraphie inspirée par la musique du quatuor numéro 8 de Dimitri Chostakovitch, est une dimension nouvelle. Les musiques de Brassens, du temps des Cerises (volontairement feminine) étant très différentes : plus lentes, et avant tout peuplees d'intentions liées aux paroles. La dernière est beaucoup plus moderne, plus saccadée et festive alors que celle de Chostakovitch est triste et teintée d'amertume et d'angoisse.
C'est une belle expérience que de retranscrire un travail de longue haleine, (un petit peu plus de 20 minutes de quatuor) sur trois musiques différentes, plus courtes. La fin differe, la ou les danseurs restent debout après une cérémonie du pardon après la guerre, ici, les danseurs se retrouvent a nouveau sur le sol comme pour mieux figurer le cycle des révolutions, celui de la vie, ponctue par le Temps, dans la Galerie du Temps, au pied des statues produites par les différentes civilisations elles-même issues de révolutions diverses.
La ou le quatuor évoquait la guerre, l'enchainement en dix minutes sur deux chansons a texte et une musique contemporaine évoque la paix et la construction ponctues par le temps.
La ou le quatuor évoquait la guerre, l'enchainement en dix minutes sur deux chansons a texte et une musique contemporaine évoque la paix et la construction ponctues par le temps.
Durée : 10 minutes.
Costume : collants blancs, justaucorps blanc.
Commentaires
Enregistrer un commentaire